Le CERAS (Centre de recherche et d’action sociales, d’inspiration ignatienne et situé à Paris) est à l’origine d’une websérie dont certaines vidéos pourraient être exploitées dans le cadre de nos cours. Vous trouverez ci-dessous le lien vers cette websérie ainsi que la présentation du projet par son auteur, Martin de Lalaubie.
Lien vers la websérie : http://www.clameurs-lawebserie.fr/
Présentation du projet :
Clameurs est née de cette intuition : avec l’encyclique du pape François, on se trouvait devant un texte majeur qui ne pouvait laisser indifférent. Sans concession sur l’état de notre planète, « notre maison commune », et sur le contexte d’urgence dans lequel nous vivons, Laudato si’ est pourtant pleine d’espoir.
L’encyclique se construit autour d’une idée forte : on ne saurait répondre aux questions environnementales sans traiter de pair les questions sociales, et inversement. Pour le pape, l’humanité traverse une seule et même crise socio-environnementale. « Les clameurs », c’est l’image poétique et incarnée qu’il utilise pour illustrer ce lien entre les souffrances des pauvres et les souffrances de la terre. Cette websérie a été conçue comme une réponse à son invitation à partir à l’écoute de ces clameurs !
Parce que les clameurs sont plurielles, le comité éditorial a préféré la multiplicité des formats de vidéos. L’idée était d’élaborer la websérie autour de la parole de ceux que nous laissons aux périphéries de nos vies : ce sont les vidéos intitulées Sur le seuil, où parlent justement les personnes laissées à la porte de « notre maison commune ». Certaines sont des témoignages bruts, d’autres des réalisations quasiment collectives. Pour les prolonger, sont aussi proposés des reportages menés sur des actions près de nous ou dans le Sud, et des rencontres avec des spécialistes. Et enfin, ou plutôt pour commencer, des pastilles de fiction sont un peu comme une vitrine, qui veulent nous donner envie d’entrer pour en voir plus. Mais aussi, et surtout, elles nous impliquent, nous montrant que ces clameurs résonnent jusque dans nos intérieurs.