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François Philips sj nous renseigne un roman sur un thème difficile et malheureusement bien actuel, le harcèlement scolaire. Voici quelques extraits d’un article consacré à cet ouvrage sur le site L’Avenir.net (14 août 2019) :

Originaire de Fernelmont, près de Namur en Belgique, Amélie Romarin s’est installée dans le Brabant wallon, à Louvain-la-Neuve, voici un an. « Je travaille à la bibliothèque de droit de l’Université », précise-t-elle.

C’est en Bravant Wallon également qu’elle a puisé l’inspiration de son troisième roman, À l’Encre de nos maux, dont l’intrigue se déroule à Jodoigne et traite du harcèlement scolaire.  « J’ai moi-même été victime de harcèlement scolaire et je voulais aborder ce sujet – qui est malheureusement souvent d’actualité sur les réseaux sociaux notamment – pour montrer comme c’est difficile à vivre et parfois destructeur.  Mais je voulais aussi l’aborder pour prouver qu’il y a moyen de s’en sortir, notamment en parlant de ça à son entourage proche, explique l’auteure de 26 ans.  Compte tenu de ce que j’ai pu vivre, ça n’a pas été facile d’imaginer les idées d’un harceleur, d’imaginer qu’on puisse faire mal à quelqu’un.»

« Des scènes de la vie quotidienne avec des messages porteurs d’espoir »

L’histoire se déroule donc à Jodoigne, « une ville que j’ai fréquentée dès mon enfance vu que mes grands-parents y habitaient ».  On y suit Ethan, un ado de 15 ans.  Dans son groupe d’amis, il y a Anna, qui a elle-même été victime de harcèlement l’année précédente.  « Du coup, on découvre les effets secondaires du harcèlement.  Et Ethan lui-même se fait pourrir la vie par un camarade de classe.  Mais entre-temps, il découvre une lettre sur un sentier (que j’avais moi-même découvert en me promenant avec deux amies), qui propose d’échanger des lettres sans dire qui on est.  Ethan répond et suit une correspondance anonyme.  Cela l’aide car, dans l’histoire, il se referme vraiment, n’ose pas en parler, comme c’est le cas souvent des adolescents qui en sont victimes dans la réalité. » 

Les romans d’Amélie Romarin sont disponibles sur Amazon en papier et en ebook. Ils peuvent aussi être commandés en librairie.

Allez, puisque j’ai lancé l’idée, je me jette à l’eau… Deux livres : un livre de cette année et un livre qui a 25 ans, mais qui n’a pas pris une ride !

1) Adrien Candiard, A Philémon, Réflexions sur la liberté chrétienne, Cerf, 2019. Voici 9 raisons de le lire (en moins de 3 min !) :

2) Henri J.M. Nouwen, Le retour de l’enfant prodigue, Albin Michel, 2008 (1992). Voici la présentation de l’éditeur :

S’identifiant d’abord au fils prodigue en quête d’une figure paternelle, Henri Nouwen se reconnaît ensuite dans la figure du fils aîné, jaloux du pardon inconditionnel accordé au cadet inconséquent; avant de se retrouver dans la figure du père qui accueille sans juger.

Le cheminement intérieur d’Henri Nouwen, l’histoire intime qui relie les trois personnages du tableau, la vie de Rembrandt et le message de l’Évangile s’entrelacent ici dans une célébration sereine et enthousiasmante de l’harmonie entre l’art et l’esprit.

Nos élèves ont parfois tendance à aborder la question de Dieu comme une question métaphysique, pour les gens qui ont le temps et le goût des grandes questions qui n’ont pas de réponse… Dans ces deux livres, l’Evangile apparaît au contraire comme un enjeu vital, directement lié à notre expérience d’être humain. Je vous les recommande !